TRANSCONTINENTAL RACE

Lors des premières courses de vélo de l'histoire, les coureurs devaient se lancer seuls dans des courses longues et dures, sans voitures d'équipe et sans soigneurs pour s'occuper d'eux. C'étaient des hommes robustes et parfois désespérés qui mangeaient ce qu'ils pouvaient trouver, dormaient quand c'était possible et parcouraient chaque centimètre du chemin. Ce n'étaient pas des athlètes professionnels tels que nous les connaissons aujourd'hui, et la plupart n'étaient pas des hommes privilégiés. C'étaient des "non-conformistes, des vagabonds et des aventuriers" qui ont pris un vélo pour aller chercher fortune.

Fondée en 2013 par Mike Hall, recordman à vélo, la Transcontinental Race est née de la volonté de remettre l'autonomie et l'intégrité au goût du jour dans le monde de la course cycliste. Tout comme les coureurs des premiers Grands Tours de « l'âge d'or » du cyclisme, les participants de la première TCR se sont alignés au départ, davantage motivés par le défi que par la gloire ou les distinctions. Depuis le premier Grand Départ – qui a vu une trentaine de coureurs partir tôt un matin d'août du pont de Westminster à Londres vers une arrivée éventuelle à Istanbul, en Turquie – un nouveau standard a été établi pour les compétitions d'ultra-distance à vélo. 

Mike Hall est décédé tragiquement en mars 2017, mais son héritage se perpétue à travers sa plus grande création et chez ceux qui s'alignent au début de chaque nouvelle Transcontinental. L'année dernière, le nombre de coureurs était de plusieurs centaines et, cette fois, les coureurs sont partis de Bulgarie pour arriver en France.

À l'approche de la huitième édition, les candidats désirant prendre le départ de la TCR continuent de croître en nombre et en diversité, mais les règles restent largement inchangées. Lors de la création de la Transcontinental Race, le regretté fondateur Mike Hall a cherché à établir un nouveau type de compétition, régie par le respect mutuel et l'intégrité. Des dix règles simples que chaque coureur doit suivre, c'est la dernière qui résume le mieux le but de la course : roulez dans un esprit d'autonomie et d'égalité des chances.

C'est à la fois la simplicité et un esprit d'indépendance qui distinguent la Transcontinental Race de nombreuses autres épreuves cyclistes. Les coureurs roulent soit de manière autonome, soit avec un partenaire pour le classement par binôme. Il y a une ligne de départ et une arrivée, mais à part quelques points de contrôle et parcours obligatoires entre les deux, le reste des quelque 4 000 kilomètres est à parcourir librement. Les participants planifient et suivent leurs propres itinéraires en se déplaçant de point de contrôle en point de contrôle, collectant des tampons sur leur carte de brevet officielle de la TCR en cours de route, et le chronomètre ne s'arrête que lorsque le coureur franchit la ligne d'arrivée ou abandonne.

Discutez avec tous ceux qui ont participé à la TCR, et ils vous diront que cela peut être une expérience qui change la vie. C'est l'occasion de tester ses limites personnelles, de repousser les limites physiques et mentales et de traverser des paysages spectaculaires, en franchissant parfois plusieurs frontières en une seule journée. Bien qu'il s'agisse d'une aventure en autonomie et en solo, chaque compétiteur est connecté grâce à une expérience partagée, entrant ainsi dans un club officieux dont les membres portent le numéro de course sur leur casquette avec honneur. Nous sommes fiers d'avoir plusieurs concurrents et finisseurs de la TCR au sein de l'équipe PEdALED, ainsi qu'aux points de contrôle des coureurs chaque année pendant l'événement. Notre expérience et l'inspiration que nous donnent les hommes et les femmes qui choisissent de relever un défi aussi monumental continuent d'influencer les décisions que nous prenons avec chaque produit que nous créons. 

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